(BFM Bourse) - Après deux ans de cotation sur le marché libre, Kumulus Vape vient de transférer ses actions sur Euronext Growth. Cette société française reste la seule entreprise de vapotage cotée sur les marchés financiers européens. Mais cette entrée en Bourse ne constitue qu'une étape dans la croissance insolente de ce futur géant de la cigarette électronique.
Moins de 15 ans après son apparition sur le marché français, la cigarette électronique continue de se faire une place de choix dans l'Hexagone, grâce à une croissance comprise entre 5% et 8% par an. Aujourd'hui, on compte trois millions de vapoteurs en France, ce qui en fait le 3e marché mondial derrière les États-Unis et le Royaume-Uni. Parmi les acteurs locaux profitant de ce véritable boom, la société Kumulus Vape se distingue par sa franche réussite. En 2020, malgré une année noire pour l'économie française, elle a réussi à doubler son chiffre d'affaires (plus de 22 millions d'euros) et à multiplier par 6,5 son résultat d'exploitation (plus de 1,3 million d'euros). Des chiffres exceptionnels qui ont ouvert la voie pour un transfert sur Growth.
Des ventes en hausse de 95% sur le premier trimestre de 2021
Créée en 2012, Kumulus Vape fait partie des pionniers de la cigarette électronique en France. L'entreprise est basée à Corbas, dans la Métropole lyonnaise, où elle dispose d'un entrepôt de 2600m2. C'est là qu'elle stocke tous ses produits touchant de près ou de loin au vapotage : matériel, accessoires, e-liquides... Au total, elle propose plus de 7 000 références sur son site Internet, ce qui en fait l'un des leaders du marché de la cigarette électronique en France. Pour vous donner un ordre d'idée, elle a honoré plus de 100 000 commandes l'an dernier ! Outre ses résultats exceptionnels, la réussite de Kumulus Vape se traduit par de nombreuses récompenses. En 2021, Kumulus Vape a été classée 231e du Top 1000 des entreprises européennes les plus dynamiques du Financial Times, et 26e du Top 500 des Champions de la croissance française du journal Les Echos. Toutes ces réalisations remarquables, ainsi que des ventes en hausse de 95% sur le premier trimestre de 2021, l'ont poussée à faire une entrée remarquée en Bourse. Son transfert d'Euronext Access (marché libre) vers Euronext Growth (destiné aux PME à forte croissance) est effectif depuis le 1er juin dernier.
Une ambition : devenir le leader européen du vapotage
Grâce à cette introduction en Bourse, qui s'est accompagnée d'une augmentation de capital d'environ 3 millions d'euros, Kumulus Vape va pouvoir développer ses activités auprès des particuliers, mais aussi des professionnels du secteur (boutiques spécialisées, bureaux de tabac, sites de e-commerce) qui ont représenté plus de 83% de son chiffre d'affaires en 2020. Pour cela, son PDG Rémi Baert a une stratégie bien définie, avec une feuille de route précise. Il compte développer la visibilité de Kumulus Vape, intensifier ses efforts marketing et commerciaux et élargir sa gamme de produits en marques propres, le tout en restant à l'affût des éventuelles opportunités d'acquisitions (80% des fonds levés seraient réservés aux opérations de croissance externe). Il compte ainsi finaliser une ou deux acquisitions cette année.
Le moins que l'on puisse dire, c'est que Kumulus Vape et son PDG ne manquent pas d'ambition. L'entreprise veut profiter de cette introduction en Bourse réussie (la demande d'actions a été trois fois supérieure à l'offre) pour s'imposer comme le leader européen du secteur. Pour cela, elle a notamment prévu de recruter. Après avoir vu ses effectifs doubler en 18 mois, pour atteindre 50 salariés, Kumulus Vape compte embaucher dix nouveaux collaborateurs cette année. Ils auront pour mission d'accélérer la croissance de l'entreprise, mais également de développer son potentiel d'internalisation afin de réaliser des marges plus conséquentes. La société vend déjà ses propres marques de e-liquides, comme Mexican, Demon, Religion Juice ou Mythik, et elle ne compte pas s'arrêter en si bon chemin.
Ce contenu a été réalisé en partenariat avec Kumulus Vape. La rédaction de BFM Bourse n’a pas participé à la réalisation de ce contenu.