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Edf : "edf n'est pas une entreprise comme les autres"

vendredi 25 mai 2007 à 12h37
BFM Bourse

(BFM Bourse) - Entretien accordé à La Vie Financière par Camille Planchet, le Président de l'association des actionnaires salariés d'EDF-EAS.

Votre association est favorable à un plafonnement des dividendes d'EDF. Pourquoi ?

- Il est normal de rémunérer les actionnaires, mais, en même temps, EDF n'est pas une entreprise comme les autres, les actionnaires salariés le savent bien. En effet, le groupe EDF doit réaliser des investissements colossaux pour maintenir, renouveler et développer son outil industriel. Il faut donc utiliser les cash-flows avec prudence. C'est pourquoi nous sommes favorables à un plafonnement du dividende qui représente actuellement 50 % du résultat récurrent, ce qui nous semble trop élevé. Par ailleurs, plus l'action grimpe et plus le rendement apparent diminue, faisant naître le risque que les investisseurs en réclament davantage, ce qui pourrait poser des problèmes.

Pensez-vous que le cours d'EDF soit trop élevé ?

- Le cours s'est emballé ces derniers mois, et les actionnaires s'en réjouissent. Les marchés ont anticipé des changements qui dépassent le cadre de l'entreprise en pariant sur le fait que les tarifs pourraient devenir des prix de marché. Or le gouvernement n'a pas intérêt à ce que les prix de l'électricité flambent, ce que la Bourse a tendance à oublier. Car cela créerait un sentiment de mécontentement chez les Français et pèserait sur la compétitivité des entreprises de l'Hexagone.

Les grands investisseurs réclament de nouveaux efforts de productivité. Quelle est la position des actionnaires salariés ?

- Le plan Altitude 7500, annoncé avant l'introduction en Bourse d'EDF, a été un succès. Il a été atteint et même dépassé. Les salariés ont largement contribué à l'effort de productivité. Effectivement, il semble qu'il y ait, du côté des analystes, une nouvelle attente de l'abaissement des coûts d'exploitation et de la charge salariale. On peut comprendre leur position. Cependant, il faut relativiser le poids de la charge salariale, qui ne représente que 16 % du chiffre d'affaires. Par exemple, profiter des départs en retraite pour ne pas remplacer les salariés n'est pas possible dans tous les secteurs de l'entreprise et, de plus, celle-ci ne peut pas tout externaliser, sauf à prendre le risque de perdre de précieuses compétences et du savoir-faire.

Propos recueillis par Marie-Jeanne Pasquette

Propos recueillis par - ©2025 BFM Bourse
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