(CercleFinance.com) - En baisse de 1% à 58,6 euros, Michelin essuie la plus forte baisse du CAC40, au lendemain de l'annonce de ventes nettes de 12.997 millions d'euros sur les neuf premiers mois de l'année, en hausse de 19,4% avec un impact positif de 13,8% des volumes.

'Nous pensons que le marché s'inquiète de la hausse du coût des matières premières et d'un délai possible pour sa répercussion sur les prix aux clients', estime un analyste de RBS.

'Bien que nous ne voyons pas de difficulté majeure pour ces répercussions sur le marché des voitures particulières et pneus de spécialité, il pourrait y en avoir du côté de la demande de pneus de remplacement pour les camions', ajoute-t-il.

Les volumes du fabricant de pneumatiques bénéficient de marchés en forte hausse, sur des bases encore faibles au troisième trimestre 2009 et de l'avance technologiques de la marque Michelin.

Le groupe a légèrement profité d'un effet mix-prix positif (+0,5%) grâce aux hausses de prix mises en oeuvre depuis le début de l'année, en particulier l'indexation sur le coût des matières premières pour l'activité génie civil. Il a par contre subi un effet mix défavorable en raison de la croissance plus forte du marché première monte par rapport à l'activité remplacement.

Enfin, un impact positif (+4,3%) des parités de change résulte des évolutions favorables du dollar américain, du real brésilien, du dollar australien, du dollar canadien et du peso mexicain.

Dans ce contexte, Michelin confirme avec confiance ses objectifs pour l'année 2010, avec une hausse des volumes de ventes de l'ordre de 12%, la poursuite d'une politique de prix réactive, une marge opérationnelle approchant 9% avant éléments non récurrents et la génération d'un cash flow libre positif.

Réagissant positivement à la publication, RBS rehausses ses prévisions de résultats pour les exercices 2010 à 2012 ainsi que son objectif de cours de 70 à 72 euros, et réaffirme sa recommandation 'achat'.

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