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Cgg : Le titre tombe au plus bas depuis 12 ans

mardi 18 août 2015 à 17h45

(BFM Bourse) - Les valeurs (para)pétrolières ont poursuivi mardi leur descente aux enfers dans le sillage des cours du baril. Le spécialiste de la caractérisation des réservoirs pétroliers par les données sismiques CGG a signé le plus lourd repli, chutant de 4,2% à 3,755 euros à de nouveaux plus bas depuis près de 12 ans ! Moins malmené, Vallourec a glissé de 0,4% à 12,6 euros, sur ses plus bas niveaux depuis le 21 janvier 2005.

Dans le même temps, la petite compagnie Maurel & prom a abandonné 2,5% sous les 5 euros (4,879 euros), tandis que la major Total a limité son recul à -1,65%.

Le cours du baril WTI pour livraison en septembre se stabilisait mardi après-midi sous les 42 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), à des plus bas depuis mars 2009, tandis que le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en octobre s’échangeait à 48,5 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 20 cents par rapport à la clôture de lundi. Il retombe sur ses plus bas de janvier dernier, soit un cours divisé par plus de deux en un an.

A quand le point bas ?

Initiée en juin 2014, la dégringolade des cours du baril tient à une offre pléthorique que ne peut absorber la demande. Or, ni les Etats-Unis, devenus le premier producteur de brut mondial l'an dernier, ni l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) ne semblent disposés à diminuer leur production, tandis que la demande risque de pâtir des signes d'essoufflement de la Chine, deuxième importateur net mondial de brut.

La chute des cours du baril n’a pas le même impact sur tous les acteurs de la filière. Sans conteste, Total est celui qui s’en sort le mieux. Malgré le plongeon de 44% du prix du Brent au deuxième trimestre 2005, le résultat net du groupe a seulement reculé de 2%. Dans l’Amont, Total a profité de la hausse de sa production et des effets de ses programmes de réduction de coût, tandis que ses activités Aval ont profité d’une amélioration des marges, grâce à une hausse de la demande, notamment en essence.

La situation est beaucoup plus compliquée pour Maurel & Prom, la deuxième pétrolière de la cote parisienne. De taille beaucoup plus modeste, elle subit de plein fouet la situation, avec un chiffre d’affaires et des résultats qui suivent la baisse du baril. Présente dans l’activité de forage, la société se trouve aussi fortement pénalisée par la réduction drastique des programmes d’investissement des opérateurs pétroliers.

Pour CGG et Vallourec, la poursuite de la chute des cours du baril décale de mois en mois une reprise qui n’est plus espérée avant 2016, si tant est que le point bas soit bien pour cette année. En attendant, les deux entreprises, limitent comme elles le peuvent les dégâts sur leurs résultats en réduisant leurs coûts et tentent de préserver leur cash en diminuant leurs investissements.

Des résultats qui basculent dans le rouge

Confronté à la baisse de l'activité de forage qui sévit depuis le début de l'année, en particulier en Amérique du Nord et dans la zone EAMEA (Europe Middle East & Africa), Vallourec a mis en œuvre – en plus de son plan d’économe Valens - des mesures de flexibilité drastiques visant à adapter ses usines à la faible charge. Cela lui a permis d’ajuster les coûts variables à hauteur d’environ 80 % de la baisse d’activité au premier semestre.

L’environnement très difficile devrait toutefois entraîner pour le groupe au troisième et au quatrième trimestres 2015 des niveaux de livraisons et des marges nettement inférieurs à ceux enregistrés au deuxième. Il en résultera probablement un résultat brut d’exploitation négatif pour l'ensemble de l’exercice 2015.

CGG souffre particulièrement de son côté dans son activité Acquisition de données, qui a plongé de 54% au deuxième trimestre 2015. Le management du groupe ne formule aucune prévision pour le second semestre. Et selon les analystes d’Oddo Securities, l’estimation d’un résultat opérationnel à l’équilibre sur l’ensemble de l’année (après 242 millions de dollars en 2014) pourrait s’avérer encore trop optimiste après la perte opérationnelle de 6 millions de dollars enregistrée au premier semestre…

F. B. - ©2023 BFM Bourse
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