(CercleFinance.com) - Air France-KLM dévoile un résultat net part du groupe, retraité des éléments non récurrents et non monétaires relatifs aux instruments de couverture, en perte de 477 millions d'euros pour son quatrième trimestre 2009-10 (-610 millions d'euros au 31 mars 2009).

Hors l'impact négatif des couvertures carburant, le transporteur aérien accuse une perte d'exploitation de 324 millions d'euros. Par ailleurs, le groupe a enregistré une provision exceptionnelle pour charges de restructuration de 152 millions, principalement liée au plan de départs volontaires d'Air France.

Le chiffre d'affaires trimestriel s'élève à 5,02 milliards d'euros (-0,8%): le chiffre d'affaires passage ressort en légère baisse de 1,3% à 3,88 milliards mais il progresse de 12,3% à 674 millions dans l'activité cargo.

Dans le passage, la demande s'est redressée surtout en fin de trimestre. La hausse de 0,9% du trafic combinée à une baisse de 3,4% des capacités a permis une progression de 3,3 points du coefficient d'occupation 78,8%.

L'évolution des recettes est également positive avec une amélioration tant en classe avant qu'en classe arrière. Au total, la recette unitaire au siège kilomètre offert (RSKO) augmente de 2,7% et de 3,5% à change constant.

Dans le cargo, la restructuration de l'activité mise en oeuvre au cours du trimestre précédent continue à porter ses fruits et s'accompagne également d'une activité plus dynamique.

Les charges d'exploitation d'Air France-KLM diminuent de 1,4% à 5,52 milliards d'euros et baissent de 4,1% hors carburant. Le groupe a réalisé 190 millions d'euros d'économies dans le cadre du plan Challenge 12.

Sur l'ensemble de l'exercice, le groupe affiche un résultat net part du groupe retraité en perte de 1,23 milliard d'euros (-578 millions d'euros au 31 mars 2009) pour un chiffre d'affaires total en baisse de 15,0% à 20,99 milliards d'euros.

Pour l'exercice en cours, Air France-KLM a donné la priorité au contrôle des coûts grâce à la réduction des effectifs et au redressement des recettes unitaires en limitant la croissance des capacités.

Le groupe maintient son objectif de retour à l'équilibre opérationnel hors impact des couvertures pétrole antérieures à 2009 et sous réserve du coût définitif après compensations escomptées de la crise du nuage de cendres.

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