par Marc Angrand
PARIS (Reuters) - Wall Street est attendue en léger repli mercredi et les Bourses européennes sont hésitantes à mi-séance malgré une actualité porteuse dans le domaine des fusions-acquisitions, le risque d'un durcissement des mesures de confinement sanitaire incitant les investisseurs à la prudence.
Les contrats à terme sur les principaux indices new-yorkais suggèrent pour l'instant une légère baisse à l'ouverture.
À Paris, le CAC 40 est pratiquement inchangé à 5.651,10 points vers 12h10 GMT. A Londres, le FTSE 100 cède 0,09% et à Francfort, le Dax recule de 0,17%.
L'indice EuroStoxx 50 est en baisse de 0,19% alors que le FTSEurofirst 300 avance de 0,06% et le Stoxx 600 est stable.
Le climat de marché est de nouveau plombé par la perspective d'une prolongation des mesures de restriction en vigueur dans plusieurs pays européens pour tenter de freiner la résurgence des cas d'infection par le coronavirus en attendant que les campagnes de vaccination freinent l'épidémie.
En Allemagne, le ministre de la Santé a déjà annoncé que toutes les restrictions en place ne pourraient pas être levées le mois prochain, en Italie, l'état d'urgence va être prolongé jusqu'à fin avril et en France, le gouvernement pourrait annoncer de nouvelles mesures jeudi.
Et si la présidente de la Banque centrale européenne (BCE), Christine Lagarde, a expliqué que les prévisions de rebond économique présentées en décembre restaient valables, elle a précisé que cela impliquait que les restrictions soient levées d'ici fin mars.
Sur les marchés américains, c'est la nouvelle procédure de procès en destitution ("impeachment") visant Donald Trump qui pourrait justifier la prudence des investisseurs. Ceux-ci attendent par ailleurs les chiffres mensuels de l'inflation, à 13h30 GMT, et le compte rendu de la dernière réunion de la Réserve fédérale, à 19h00 GMT.
VALEURS EN EUROPE
Les craintes d'une reprise moins vigoureuse qu'anticipé en Europe et le repli des rendements obligataires font reculer les valeurs bancaires, dont l'indice Stoxx cède 1,29%, le repli sectoriel le plus marqué du jour. ING abandonne 2,06% à Amsterdam, Intesa Sanpaolo 1,2% à Milan et Société générale 0,81% à Paris.
Parmi les autres compartiments cycliques affectés par les doutes sur la reprise, l'automobile